Axel Witsel met un terme à sa carrière internationale. Le milieu de terrain, 34 ans, a porté à 130 reprises le maillot des Diables Rouges, marquant 12 buts. Il a participé aux Coupes du monde 2014, 2018 et 2022 et aux Euros 2016 et 2020, prenant part au meilleur résultat de l'histoire de la Belgique dans un Mondial, avec la troisième place en Russie en 2018.
"Je suis tout de même étonné. C’est un de plus, malheureusement, pour cette génération qui est vieillissante. Il faut s’attendre à d’autres noms dans les semaines et les mois qui viennent. Il a le droit d’arrêter. Je le comprends. Il est au top depuis de nombreuses années et le foot actuel est très éprouvant. Il a peut-être envie de se concentrer sur son club ou son prochain club", introduit Philippe Albert.
"Dans l’organisation et l’assisse défensive, il a apporté tellement de choses à cette équipe. Sur le long terme, j’espère que des gars comme Amadou Onana ou Roméo Lavia seront capables de le remplacer. Les gens ne se rendent pas compte de l’importance qu’il avait sur l’échiquier de cette équipe nationale par rapport à des joueurs comme Romelu Lukaku, Eden Hazard ou Kevin De Bruyne. Ils pouvaient avant tout se concentrer sur leur jeu offensif en sachant qu’Axel était derrière et qu’avec son placement et son intelligence de jeu, il allait récupérer malgré tout neuf ballons sur dix. Je retiens son sens du collectif. Jouer dans l’ombre pour que les autres brillent. Peu de joueurs sont capables de le faire", poursuit notre consultant.
Et de conclure : "Domenico Tedesco et lui se sont, à mon avis, parlés. Tout est réglé à partir de ce moment-là. 130 caps, titulaire dans tous les clubs où il est passé, des entraineurs dithyrambiques sur son professionnalisme et sa mentalité. Il peut s’en aller la tête très haute. Tedesco tourne la page de la génération dorée. Il fallait s’y attendre. Si ce n’était pas lui, ça aurait été un autre. Cette génération nous fait rêver depuis 15 années. Dans le foot moderne, il faut avoir le courage d’arrêter."