Europa League - Football

Philippe Bormans avant l’entrée en Europa League de l’Union : "on est là pour apprendre… mais on n’a peur de personne !"

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Philippe Bormans évoque la campagne européenne, le mercato et les ambitions de l'Union Saint-Gilloise

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Il suit d’un œil attentif le seul entraînement des Saint-Gillois en terre allemande, assis sur un siège du vieux stade de l’Union Berlin. Avant le premier match de l’Union bruxelloise contre son homonyme teutonne, Philippe Bormans se projette dans la campagne. Et analyse la période du mercato.

"Je suis curieux et impatient que tout commence", sourit le jeune (35 ans) Directeur Général unioniste. "Ce stade respire le foot que nous aimons : l’Union Berlin a un peu le même parcours que nous. C’est une équipe venue de très bas, qui joue avec les mêmes valeurs, une grosse mentalité et avec la même philosophie de recrutement : dénicher de bons joueurs inconnus et les faire progresser. Mais c’est aussi une très bonne formation : ils ont arraché le match nul ce week-end contre le Bayern Munich ! Et la Bundesliga est d’un autre niveau que notre D1A, donc ça va être très difficile… Mais on est là pour apprendre et montrer nos qualités."

Écartée de la Ligue des Champions par les Glasgow Rangers, l’Union Saint-Gilloise aurait pu, pour le même prix, se retrouver opposée en Champions League à Liverpool, Naples et Ajax, qui figurent aujourd’hui dans la poule des Ecossais…

"C’est le foot : on n’a pas de regrets… car on devait aussi franchir un tour supplémentaire. Et l’Europa League offre aussi de belles affiches : on n’a pas tiré les plus grands noms (NDLA : l’Union Berlin, Braga et Malmö), mais je suis content du tirage car ce sont des équipes de qualité et surtout des clubs avec de belles traditions. Il est trop tôt pour dire quelle place on vise, mais on est ambitieux : on ne va pas se cacher et on va jouer sur nos propres qualités. On a montré contre les Rangers qu’on a de l’esprit et du potentiel, et on veut le montrer à toute l’Europe. On veut prendre notre chance car on n’a rien à perdre : il faut rêver !"

Philippe Bormans (Union Saint-Gilloise) avant l’entrée en Europaligue contre l’Union Berlin : "On est là pour apprendre… mais on n’a peur de personne !"
Philippe Bormans (Union Saint-Gilloise) avant l’entrée en Europaligue contre l’Union Berlin : "On est là pour apprendre… mais on n’a peur de personne !" © Tous droits réservés

Impact : 5 millions d’euros

Pour les caisses du club également, les retombées sont conséquentes.

"On a 6 matches garantis et les droits TV sont autrement plus intéressants qu’en Belgique… Il y a aussi les bonus liés aux résultats sportifs : en tout, cette campagne pèse environ 5 millions d’euros pour l’USG. Mais c’est aussi pour les joueurs et le club l’occasion d’apprendre : les joueurs se frottent au haut niveau, apprennent à gérer l’accumulation des matches (NDLA : une vingtaine de rencontres d’ici la mi-novembre et l’interruption pour le Mondial au Qatar) et nous, comme dirigeants, on observe aussi de nouvelles méthodes de gestion."

Mardi soir s’est aussi refermé le mercato belge. Et l’Union en est ressortie avec un groupe quasi intact.

"C’est toujours un soulagement de clôturer cette période de transferts. Je ne cache pas qu’il y avait de l’intérêt pour pas mal de nos joueurs (NDLA : Teddy Teuma, Loïc Lapoussin, Dante Vanzeir), et on ne peut jamais exclure une offre de dernière minute, impossible à refuser. Nous, on est toujours ouvert à la discussion car les joueurs veulent progresser… et le projet de l’USG est aussi de créer de la valeur. Mais on veut aussi écrire une histoire ensemble : tout le monde, joueurs et club, a donc géré la situation sereinement et en toute transparence. On a tourné le bouton et on continue tous ensemble."

 

 

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