Fin de carrière mouvementée pour Philippe Gilbert. Engagé sur une édition 2022 de Paris-Tours très nerveuse et ponctuée par plusieurs chutes, le Belge est finalement passé entre les gouttes pour rallier l’arrivée sans encombre et assister, de loin, au succès d’Arnaud Demare. La ligne passée, et malgré la fatigue, c’était donc le sourire et le soulagement qui prédominaient. Le soulagement d’avoir fait le job jusqu’au bout.
"C’était très nerveux. Il y a eu quelques chutes, heureusement j’ai pu les éviter. C’était vraiment très nerveux mais c’était à prévoir avec une course pareille. Je suis content d’avoir pu être là sans casse dans le final. C’était difficile d’essayer, il y avait beaucoup de sprinteurs et d’équipiers présents, la course était assez fermée. J’ai essayer de suivre quelques coups mais ce n’était pas évident. J’étais là, j’étais attentif. J’ai vu à une quinzaine de kilomètres que ça allait être difficile de tenter quoi que ce soit parce que le vent était vraiment défavorable. J’ai suivi et je me suis dit que s’il y avait une possibilité dans les 5 derniers kilomètres, j’allais essayer de la saisir mais ce n’était pas évident avec ces routes très larges." a-t-il confié au micro d’Audrey Degrange.
Alors comment se sent-il après cette ultime course professionnelle en carrière ? "Je suis heureux, un peu fatigué mais heureux. Si je vais me reconvertir dans le gravel ? Pas avec ce vélo-là en tout cas (rires). À quoi j’ai pensé dans le dernier kilomètre ? À ne pas tomber. J’ai pu sprinter jusqu’aux 400 derniers mètres puis j’étais en roue libre parce que toutes les routes étaient fermées. Je suis vraiment content de finir ici."