19 ans après Zolder, la Belgique va organiser les championnats du monde de cyclisme. En Flandre à nouveau. D’Anvers à Louvain. Une sélection 100% flamande qui a suscité beaucoup de réactions. Pour Gilbert, la déception a cédé la place à la raison.
"La sélection est forte, il n’y a rien à dire. J’aurais voulu en faire partie c’est clair mais maintenant c’est comme ça. Je leur souhaite beaucoup de succès. Je l’ai dit en néerlandais puisque cette équipe est 100% flamande et avec Wout, ils ont de quoi faire pour offrir le titre à la Belgique. van Aert est le grandissime favori. Il l’a encore démontré au Tour of Britain avec ses victoires d’étape et le classement général sans oublier tout ce qu’il a fait avant. C’est quelqu’un qui répond toujours présent aux objectifs qu’il se fixe. Le leadership est clair. Tout le monde doit se mettre à son service. Pour Remco, je dirai qu’il peut aider van Aert de différentes façons. Ça dépend comment le coach voudra l’utiliser, à eux de voir.
Le 26 septembre, en s’élançant d’Anvers, le peloton va inaugurer une nouvelle formule avec un parcours en trois parties. Un tracé en ligne depuis le départ décentralisé à Anvers, une première grande boucle autour d’Overijse et un circuit final à Louvain. Un parcours inédit qui empruntera en partie les routes de la Flèche brabançonne avant de finir sur un circuit qui rappellera le GP Scherens.
- " C’est un championnat assez particulier fait de trois circuits différents avec des zones de transfert où il faudra un peu s’adapter avec peut-être des temps morts selon la direction du vent. Il faudra pouvoir faire le point après chaque circuit car sur chaque circuit il y aura des zones techniques. Il n’y a pas d’oreillettes, il faudra avoir les yeux bien ouverts et essayer d’avoir un maximum d’informations pour adapter la tactique le cas échéant. La communication sera très importante, il faudra être attentif à ce que les équipes courent ensemble. Si on est éparpillés, on est incapable de réagir. Enfin, pour la dernière boucle, ce n’est pas une partie difficile mais plutôt technique. S’il pleut, ce sera en file indienne tout le long. La position sera importante, il faudra rouler devant tout le long ".