C’est un Philippe Gilbert détendu et souriant, taquinant même les photographes, qui s’est présenté à l’interview ce vendredi, deux jours avant son dernier Liège-bastogne-Liège.
Cette dernière classique printanière de sa carrière, il l’aborde sans pression, content d’être là malgré qu’il ne soit pas dans la meilleure forme. "Je suis heureux d’être là, même si je sais que ce ne sera pas facile. Liège-Bastogne-Liège, ça reste une course très dure. Si on en fait un objectif, il faut la préparer 4 à 6 semaines à l’avance. Cette année, je n’ai pas pu le faire correctement, à cause de différents soucis de santé."
Régional de la course, le Remoucastrien sait qu’il sera très acclamé par un public attendu en nombre, en particulier dans la Redoute, chez lui. Mais il ne compte pas se laisser distraire. "J’ai toujours réussi à contrôler mes émotions. Je ne suis jamais parti à la faute à cause de cela. Cela ne va pas commencer aujourd’hui. Liège-Bastogne-Liège c’est une course d’émotion, de passion. Je sais qu’il y aura particulièrement beaucoup de supporters, mais il ne faudra pas se laisser déconcentrer. Le plus important, ce sera de faire une belle course. Les émotions, ce sera pour après."