Au milieu des ruines de sa maison, Concepcion Tumanda pleure. "Nous n’avons plus rien", se lamente-t-elle, quelques jours après le passage dévastateur du typhon Rai sur son île des Philippines.
"La maison est détruite, tout est démoli", se plaint à l’AFP Mme Tumanda, une habitante de la ville de Loboc, sur la côte de l’île de Bohol, où le typhon a déversé des pluies torrentielles, arraché des toits et des arbres et renversé des bateaux de pêche.
Connue pour ses sites de plongée, ses curieuses collines de forme conique et ses tarsiers – de petits primates aux grands yeux -, Bohol est l’une des provinces des Philippines les plus durement touchées par Rai. Les autorités y ont recensé 98 morts et 16 disparus, sur un bilan national d’au moins 375 morts.
Le gouverneur de l’île, Arthur Yap, a exhorté le président Rordigo Duterte à lui envoyer des fonds pour acheter de l’eau et des aliments pour les habitants. L’île est en outre largement privée d’électricité et de communications.