Christophe Lequarré, alias Spyk, est un des artistes phares de l’art urbain.
Dans l’atelier de cet ancien graffeur, on découvre des centaines de bombes aérosols. Ces bombes de couleur que l’artiste peintre liégeois utilisera d’abord pour taguer les murs quant à l’âge de 18 ans, il fait un voyage déterminant. " A la fin des années 80, j’ai la chance de découvrir New-York et son atmosphère à la Starsky et Hutch, avec des papiers qui roulent partout mais il y a un truc qui m’intrigue par-dessus tout, ce sont les tags, les graffitis qu’il y a absolument partout, dans le métro, sur les camions, les immeubles… Moi ça m’a immédiatement fasciné et depuis ce moment-là, l’univers du graffiti et tout ce qui va avec comme le hip-hop, tout ça fait partie de ma vie".
Depuis 25 ans, en parfait autodidacte, c’est désormais sur toile que Spyk utilise ses bombes aérosols avec une précision surprenante. " On pourrait dire qu’aujourd’hui je fais de la peinture traditionnelle avec un outil qui ne l’est pas du tout puisque la bombe aérosol, à la base, c’est d’abord utilisé pour faire du bricolage et cette technique que j’ai développée ne s’apprend pas à l’école !" fait remarquer l’artiste.