Trop de panneaux photovoltaïques et un réseau qui sature. Le phénomène devient récurrent. Lorsque l’ensoleillement est élevé, il peut arriver que le réseau électrique d’un quartier soit sursollicité par la production solaire. Dans ce cas, l’onduleur des panneaux photovoltaïques "décroche". Autrement dit, il se met en sécurité pour protéger l’installation et celle-ci ne produit plus d’électricité.
Sur le plateau de QR l’actu, le responsable de la communication d’Ores reconnaît le problème mais selon lui, cela ne remet pas en cause la rentabilité des panneaux pas plus que la taxe : "Le photovoltaïque est encore rentable. Il y a effectivement un tarif "prosumer" qui a été mis en place par la cwape et la région wallonne pour chacun contribue aux frais de réseau".
Il n’empêche le décrochage des onduleurs fait perdre de la production aux détenteurs de panneaux photovoltaïque et donc de l’argent. Alors le réseau peut-il être adapté pour éviter de tels décrochages ? A entendre Jean-Michel Brébant, des adaptations sont possibles au niveau de la cabine de distribution à certains endroits dans un délai court, mais pour cela, il faut que le gestionnaire de réseau soit au courant. Il ne faut donc pas hésiter à prévenir soit Ores soit Resa. Mais pour un réseau totalement adapté, il faudra compter sur plusieurs années.
Si le réseau n’est pas adapté, peut-on être indemnisé ? "Du côté de chez Ores, on n’est pas contre cette indemnisation, elle est d’ailleurs à l’étude du côté du cabinet de Philippe Henry mais il ne faut pas que cela devienne la règle. Notre but premier, c’est d’améliorer le réseau et de pouvoir être en mesure de satisfaire tous les utilisateurs".