Pierre Arditi est à l'affiche d'un drame familial dans le film "Maestro(s)" avec Yvan Attal. Dans ce long métrage, le sujet tourne autour de la relation père/fils dans le monde de la musique classique.
Pour la radio Europe 1, l'acteur est revenu sur sa relation avec son fils, issu de son union avec Florence Giorgetti : "Il n'y a pas de bons parents, ça n'existe pas. Je peux parler en connaissance de cause. Je suis moi-même l'un des assassins de mon propre fils."
Mon fils devait être seul dans son lit en pleurant
Pierre Arditi explique pourquoi il utilise cette expression : "C'est assez violent comme expression mais quand il [Frédéric] est venu au monde, sa mère et moi, ma première femme, nous étions en train de nous fabriquer nous-mêmes en tant qu'acteurs. Donc il n'a pas eu ce qu'un enfant attend de son père et de sa mère. Il a un peu fait comme Proust. De temps en temps, il devait être seul dans son lit en pleurant parce que sa mère ne venait pas l'embrasser sur le front."
Les relations n'ont pas toujours été simples entre lui et son fils comme il le décrit : "Quand on voulait parler avec mon fils, il fallait l'appeler parce que lui n'appelait plus. Il disait 'Moi, il n'y a pas de problème, je suis ravi de vous voir mais je n'appelle pas."
Quid de leur relation aujourd'hui ? Pierre Arditi répond : "Maintenant c'est fini, tout de ce que je viens de dire a a disparu."
L'entente est bien meilleure aujourd'hui dans la famille Arditi.