À l’occasion de la sortie de son premier album intitulé Disque de platine, on a bu un thé par écran interposé avec ce personnage singulier, pluriel qu’est Pierre avec S.
Pierres donc, c’est le projet solo de ce Bruxellois d’adoption de 28 ans, originaire d’Arlon, et qui lorsqu’il n’est pas musicalement occupé, occupe ses journées à enseigner le français à quelques petites têtes brunes et blondes.
Ancien membre du duo Azerty, il se lance en 2019 dans un projet solo et délivrait il y a quelques jours les 7 titres ingénus et espiègles de son premier opus. Rencontre !
Salut Pierres ! Tu me présentes un peu tous les autres Pierres dans ta tête ? Quels sont tes préférés ?
Je crois que mon préféré c’est celui de maintenant, celui qui provient de tous les Pierres qui ont existés et que je porte sur mon sac à dos, c’est-à-dire : un Pierre d’Arlon (c’est le préféré de ma Maman), il y a un Pierre de Louvain-la-Neuve, eux ce sont les Pierres plutôt géographiques. Il y a les Pierres du passé et ceux qui vont venir sans doute et que je ne connais pas encore. Je pense qu’il y a aussi des Pierres de mood avec des peurs, des craintes qui sont d’autres Pierres qui me hantent. [...] Ça se traduit aussi dans le style de musique : dans ma vie jusqu’à présent, j’ai écouté plein de choses différentes et là c’était l’occasion de ramener tout en un […] C’est pour ça qu’il y a ce S, c’est pour que tout le monde ait droit au chapitre, tous ces Pierres qui m’habitent.
C’est assez global et ça se traduit notamment par le clip d’Un énorme tattoo par exemple. Il y a mon personnage à moi et toute cette foule autour qui représenterait justement mes peurs, mes craintes, mes amis proches et mes ennemis… Une personnification de tous ces Pierres-là.