La Grande Forme

Pilule, stérilet et autres contraceptifs : quelle est la meilleure alternative ?

Contraceptions techniques

© Tous droits réservés

Arrêter la pilule ou changer de contraception au sens large : alternatives, avantages et inconvénients, on en parle avec le Dr Renkin, gynécologue-obstétricienne, dans "La Grande Forme".

Commençons par quelques chiffres et tendances à travers une enquête de santé réalisée en Belgique à la demande du gouvernement fédéral en 2018 :

  • Plus de 8 femmes sur 10 utilisent un moyen de contraception (en augmentation depuis 2012)
  • 48% prennent la pilule (en diminution depuis 10 ans)
  • 25% ont un stérilet
  • 8% sont protégées par la stérilisation tubaire ou la vasectomie
  • 8% utilisent les préservatifs
  • 4% utilisent un patch ou un anneau
  • les derniers % comprennent l’abstinence périodique ou la pilule du lendemain qui n’est pas une contraception.

Quatre femmes sur dix veulent changer de moyen de contraception selon une étude réalisée par l’agence IPSOS sur 2000 femmes en Belgique et aux Pays-Bas. Ces dames sont de plus en plus informées sur les moyens de contraceptions et la réalité fait aussi qu’une contraception qui a toujours fonctionné peut devenir obsolète du jour au lendemain.

Petit rappel du Dr Renkin : "Il n’y a aucun danger à changer de contraception ! On peut se remettre en question et se reposer la question à plusieurs moments, c’est normal".

Plusieurs grands moments de "remise en question" 

Adolescence : la plupart des jeunes adolescentes sont sous pilule. Un changement est souvent réalisé pour des questions de santé, d’inconfort voire d’oublis. A cela, on peut proposer des alternatives : d’autres pilules (avec des dosages différents), l'implant ou encore l’anneau contraceptif qui permettent de ne pas devoir y penser tous les jours.

Jeunes adultes : C’est dû à une sorte de pensée anti-hormones, une envie de revenir à un cycle le plus naturel possible. Pour répondre à cette envie, le stérilet correspond aux différentes exigences (avec ou sans hormones) voire l’utilisation du préservatif.

Après une grossesse : C’est un gros changement de rythme dans une vie. On a envie d’arrêter les hormones et d’avoir davantage de confort. Rediscutez des alternatives avec votre gynécologue, il existe des pilules microdosées qui peuvent convenir ou le stérilet qui a un réel intérêt si vous ne programmez pas de nouvelle grossesse rapidement.

Après 35 ans (avec ou sans grossesse) : Gare aux oestroprogestatifs. Pour la patiente qui est sous pilule normale, il faut envisager un autre traitement comme la minipilule ou le stérilet.

Une fois la famille au complet : En général pour les plus de 35 ans, les avis balancent pour le stérilet ou la stérilisation tubaire ou la vasectomie

Quarantaine entamée et préménopause : Il faut parfois revenir à la pilule pour plusieurs raisons : des syndromes prémenstruels (douleurs, mauvaise humeur…), des cycles plus irréguliers ou encore des règles abondantes.

"Je voudrais arrêter la pilule" : quelles alternatives ? Avantages et inconvénients ?

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

À retenir 

  • Evolution des besoins, des risques et de la tolérance à la contraception au fil de la vie d’une femme,
  • les meilleurs interlocuteurs sont le médecin traitant ou le gynéco,
  • la "contraception personnalisée": par exemple une mère de famille de 4 enfants ou une hôtesse de l’air de 25 ans n’auront pas les mêmes besoins,
  • il n’existe aucun danger à changer de contraception.

Retrouvez "La Grande Forme" en direct du lundi au vendredi de 13h à 14h30 sur VivaCité. Vous avez manqué l’émission ? Nous vous invitons à la revoir sur Auvio ainsi que sur différentes plateformes de Podcast.

Loading...

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous