Malgré la politique de tolérance zéro contre les brutalités policières instaurée par le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, des dossiers sont toujours classés, affirme samedi le syndicat libéral SLFP. "Nous ne pouvons dès lors que nous joindre à l’appel (du SNPS, NDLR) pour exiger la démission du ministre de la Justice", a-t-il déclaré.
Dans une lettre que la VRT a pu consulter, la section courtraisienne du parquet de Flandre occidentale indique ainsi avoir décidé de classer un dossier. "Le suspect n’est pas connu de mes services pour d’autres infractions similaires. Compte tenu de tous les éléments du dossier, j’ai décidé de classer le dossier", peut-on notamment y lire.
"Nous accuse de mensonges"
Selon le syndicat, ce dossier concerne un cas de rébellion fin août à Waregem au cours duquel un policier aurait été blessé au genou. "Le collègue est en incapacité de travail depuis le 30 août en raison de ces faits et cela va probablement continuer pendant des mois en raison de la nature de ses blessures."
Pour le SLFP, c’est la preuve que le ministre de la Justice ment quand il évoque la "tolérance zéro" pour les violences commises contre les forces de l’ordre. "Il nous est impossible de travailler avec un ministre de tutelle qui nous accuse de mensonges alors qu’il viole lui-même à plusieurs reprises la vérité", a ajouté le syndicat.