La ministre en charge des Maisons de justice, Valérie Glatigny (MR), a rejeté mercredi l'idée que le Centre d'Aide et de Prise en charge de toute personne concernée par les Radicalismes et Extrémismes Violents (CAPREV) ait une quelconque responsabilité dans l'assassinat du policier Thomas Monjoie par un homme radicalisé dont le centre avait assuré le suivi depuis plusieurs années.
"Ce n'est pas en raison d'une rétention d'informations du CAPREV que le drame s'est produit", a assuré mercredi Mme Glatigny, interrogée par plusieurs députés lors de la séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
"En quoi les informations du CAPREV auraient pu changer quoi que ce soit dans la prise en charge du suspect alors qu'il était fiché OCAM?", a ajouté la ministre, en écho aux critiques adressées par le ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) envers le CAPREV.