Annelies Verlinden dit vouloir renforcer la protection de la société envers les corps de police. Elle parle d’un "combat" : "Ils nous protègent chaque jour. Comme l’a montré le drame de jeudi dernier, parfois, ils le payent avec leurs propres vies et leur propre sécurité. C’est notre responsabilité de les protéger. Je vais toujours défendre les policiers". Et la démocrate-chrétienne de détailler des actions déjà menées, comme la prévention et l’entraînement pour des cas de violence, un meilleur soutien quand survient un incident. La ministre a aussi proposé de se constituer partie civile "pour tous les cas où un policier est blessé lors d’un incident".
[…] Un suivi dans tous les cas quand où il y a plainte pour un cas de violence
Mais y a-t-il un bon suivi judiciaire ? Le parquet prend-il assez la mesure de ces cas de violences policières ? "Avec mon collègue Vincent Van Quickenborne (ministre de la Justice, Open Vld, ndlr), on a proposé d’augmenter peines pour les violences envers les policiers. Donc, au début de la législature, avec les procureurs généraux, nous avons rendu une circulaire pour qu’il y ait une 'tolérance zéro'. Cela veut dire qu’il y a un suivi dans tous les cas quand où il y a plainte pour un cas de violence". Ce sont évidemment le parquet et la Justice qui prennent les décisions au final, rappelle la ministre ("Ça se passe comme ça dans notre pays"), mais pour elle, "il est clair que le signal qu’on veut donner est qu’il faut toujours protéger nos policiers".