Sans surprise, les élevages bovin et porcin constituent les plus gros émetteurs de CO2. Le premier a un réel impact sur les gaz à effet de serre tandis que le second a des conséquences sur la qualité de l'eau, et c'est ce qui est nouveau dans notre compréhension de l'empreinte carbone de l'alimentation.
Le bilan environnemental de la production de viande de porc est pire que celui du bœuf parce que ses déchets finissent dans les eaux usées.
Autre enseignement majeur : la filière des produits de la mer n'a pas seulement un impact environnemental sur les océans mais aussi sur la terre. Les systèmes aquatiques ne produisent pourtant que 1,1% de la nourriture dans le monde alors qu'ils représentent 9,9% de l'empreinte carbone de l'alimentation. Les pêches de la morue, de la plie et du flétan ont un impact environnemental quatre fois plus élevé que les autres espères marines à cause des chalutiers qui détruisent les fonds marins lors de leurs saisies.
Du côté des productions de céréales, le riz et le blé constituent les deux cultures les plus néfastes pour la planète, non pas parce que nous adorons les sushis et le pain mais en raison des énormes besoins en eau pour les faire pousser. A titre de comparaison, les productions de riz et de blé présentent les mêmes impacts environnementaux que le lait de vache et la production de viande de poulet.