L'ex-Premier ministre portugais José Socrates a été renvoyé en procès pour des crimes de blanchiment de capitaux et falsification de documents, mais a bénéficié d'un non-lieu concernant trois accusations pour corruption formulées à son encontre par le parquet, selon le jugement rendu vendredi à Lisbonne par le Tribunal central d'instruction criminelle.
Le ministère public, qui pourra faire appel de cette décision, accusait l'ancien dirigeant socialiste d'avoir touché quelque 34 millions d'euros en échange de faveurs rendues à trois groupes économiques pendant qu'il gouvernait le Portugal, entre 2005 et 2011.