Des paléoanthropologues ont réalisé la première étude d'envergure sur les sinus de la plupart des espèces humaines et grands primates pour aider à comprendre l'évolution humaine, selon une étude.
Les sinus frontaux "participent à l'équilibre physiologique de la face, en lien avec la respiration", explique Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Muséum national d'histoire naturelle. Mais l'origine et l'évolution de ces cavités situées au-dessus des cloisons nasales, tout près du cerveau, reste largement un mystère.
L'étude publiée dans Science Advances est la première à recenser la position, la forme et la taille des sinus de "plus d'une soixantaine de spécimens et pas loin d'une vingtaine d'espèces", souligne M. Balzeau, son auteur principal.