"Les policiers et les policières veulent voir leur job à nouveau attractif, ils sont épuisés et ont besoin de nouvelles forces vives", c’est le message déposé ce matin par une multitude de "St-Nicolas" à la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden. Une action ludique et sympathique dans un premier temps qui n’exclut pas d’autres actions si la perche tendue n’est pas saisie par le gouvernement fédéral. Après l’armée qui a bénéficié d’une revalorisation salariale, les policiers à leur tour réclament une hausse salariale. Pour des motifs assez semblables d’ailleurs car depuis 20 ans soulignent les syndicats, rien n’a été obtenu de spécifique pour les policiers en dehors des indexations appliquées à l’ensemble des travailleurs.
Rendre le métier de policier plus attractif
Au terme d’une longue période où les policiers ont été soumis à rude épreuve pour faire appliquer les directives "covid", leurs représentants ont estimé le moment venu d’exiger de revaloriser la fonction en rendant ce métier plus attractif, ce qui passe aussi par des salaires plus élevés.
"20 ans de stand still salarial, cela suffit" indiquent dans leur communiqué les syndicats de police en front commun : "Aucune autre profession n’aurait accepté un tel sacrifice. Nous attendons maintenant un juste retour en notre faveur et l’application concrète des engagements de la note de politique générale de la Ministre de l’Intérieur quant à l’attractivité du métier de policier".
L’action des policiers ne concerne pas que le problème des salaires. Il est aussi question du programme de recrutement et de sélection des policiers ; de la pérennisation de la NAPAP, un système de compensation lié au régime de pension des policiers ; et de la fermeté à l’égard des auteurs de violences envers la police.