Dans cette approche, pas de restriction alimentaire, le patient mange à sa faim, sans se priver. Une seule condition requise : être à écoute de son corps. "Si on a envie de chocolat, on peut en prendre en quantité raisonnable", explique la spécialiste. Quant à l'heure du repas, là encore, il faut suivre les besoins de son corps. "Si on n'a pas faim, il est inutile de se forcer à manger le midi", explique la spécialiste.
Lors des repas, l'idée est de savourer les aliments, de prendre le temps de mastiquer, de sentir les goûts et les odeurs.
Par ce biais, on mange en pleine conscience en dégustant les aliments. "Pour cela, il faut se faire accompagner par un professionnel. Cela débute par un bilan comportemental", souligne Vianna Costil, qui insiste sur l'importance d'un suivi régulier, même en téléconsultation. "Même en distanciel, grâce à la visioconférence, le lien entre le patient et le soignant se crée", explique la spécialiste. Cela accentue la régularité car "un suivi prend du temps", rappelle-t-elle.