Pourquoi “Grease” reste un phénomène de pop culture

La comédie musicale ne domine pas seulement le box-office mondial à sa sortie. Sa bande-originale truste également les charts américains, anglais et ceux de nombreux pays : 28 millions d'exemplaires s’écoulent à travers le monde ! Aujourd’hui encore, tout le monde connaît “Grease”, “Summer Nights”, “Hopelessly Devoted To You”. Impossible de résister à cette combinaison de rock kitsch et de boogie woogie. Des tubes ultra-efficaces et dynamiques qui ne sont pas prêts d’arrêter de vous faire danser. 

Porté par l’énorme succès de “Saturday Night Fever”, John Travolta profite de son statut de star internationale. En incarnant Danny Zucko un an plus tard, l’acteur américain enfonce le clou et devient incontournable. Olivia Newton-John, alias Sandy Olsen, connue dans le monde de la musique (elle a même participé à l’Eurovision en 1974), elle, fait ses premiers pas comme actrice. L’alchimie entre les deux protagonistes crève l’écran. D’ailleurs, de nombreux de fans ont longtemps espéré une vraie romance entre les deux amis. 

Alors, oui, “Grease” croule sous les stéréotypes de genres. D’un côté, la fille innocente et douce, de l’autre, le bad-boy populaire. Les blousons roses, les vestes en cuir. Difficile de passer à côté en le regardant aujourd’hui. Alors, pourquoi continuer de regarder “Grease” ? Parce que le film joue sur une certaine auto-dérision, apparaît comme une forme de parodie des années 50 fantasmé et met en lumière de manière outrancière certains comportements. Pour de nombreux fans, l'œuvre de Randal Kleiser n’a pas d’autres objectifs que d'offrir un aller-retour immédiat vers le début des années 80 et de se remémorer les souvenirs d’une époque.