Un croustillant au praliné amandes et fèves de cacao à l'hôtel de Crillon, un croustillant praliné à la noix de pécan à l'Intercontinental de Bordeaux, un praliné à la noisette à l'hôtel Cheval Blanc Paris... Le point commun entre toutes ces bûches de Noël de chefs, signées respectivement par Matthieu Carlin, Alexandre Girard et Maxime Frédéric ? Une texture démoniaque qui démontre combien la pâtisserie peut nous faire fondre...
Le praliné est en effet capable de fondre autant que de croustiller.
Et la bûche de Noël n'a pas l'apanage de ce composant très tendance. On le retrouvera lors de l'Epiphanie dans la galette des rois de l'Auberge du Jeu de Paume, dans une recette à base de graines de courges.
Cet échantillon de préparations dévoile les bases de confection d'un ingrédient indispensable pour monter la crème du Paris-Brest. On utilise des fruits secs et depuis ces dernières années, des graines comme celles de la courge et du sésame, que l'on ajoute à du caramel avant de le mixer jusqu'à obtenir cette pâte granuleuse, qui s'amalgame à mesure que les fruits secs délivrent dans le mixeur leur graisse végétale. Ce n'est qu'une fois obtenu ce résultat que l'on peut l'appeler du praliné.