La guerre entre la Russie et l'Ukraine a mis en avant un fait. Ce conflit se mène également au plan de la communication, de l'information, des télévisions et sur le terrain cyber.
On repense à Marina Ovsiannikova et à son incursion dénonçant l'invasion qui "perturbe" le journal de la première chaîne russe. C'est du jamais vu. Elle avait même publié son auto-inteview sur les réseaux. Dans les médias russes, c'est un fait incroyable.
Ça l'est d'autant plus que les réseaux sont bloqués. N'empêche, sa vidéo a été vue des millions de fois. À l'analyse, il apparait que les grandes villes russes ne sont pas en faveur de la guerre. Le monde académique, lui-même, est divisé. Un grand nombre d'universitaires dénoncent le conflit. Mais 200 recteurs ont soutenu Poutine.
Même si la situation est confuse, on parle de rideau de fer digital. Pour nous, Zelinski est le héros. En Russie, la perception est tout autre. L'internet Russe s'isole de plus en plus du reste du monde. C'est interpellant quand on sait que la plupart des gens en Russie s'informent via les médias officiels
Pour Viatcheslav Avioutskii, géopolitologue et professeur de Relations internationales : "Chez lui, Poutine gagne la guerre de l'information. Il a tiré les leçons des autres guerres qu'il a menées."