Les autorités pénitentiaires de l’État américain du Texas ont aboli en 2011 le traditionnel dernier repas pour les détenus condamnés à mort. Mais pourquoi arrêter cette tradition vieille de 87 ans ?
La tradition du dernier repas remonterait à une coutume de la Grèce Antique où l’on offrait aux combattants des jeux un gigantesque buffet la veille des combats. Ceci afin qu’ils aient l’estomac bien rempli s’ils venaient à décéder et à devoir se frayer un chemin dans les enfers et ne pas revenir sur Terre en esprit malveillant affamé, selon TakeOut.
Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud sont les trois seules démocraties industrialisées parmi les 58 pays qui appliquent encore la peine capitale. Bien qu’en Corée du Sud, il n’y a plus eu d’exécution depuis 1997. Aux USA, le condamné peut commander un dernier repas qui lui sera offert avant l’exécution. Au Japon, le condamné n’apprenant sa date d’exécution que le jour même, peut choisir un dernier repas parmi une sélection précise.
La situation est un peu plus compliquée aux États-Unis, où chaque État a une réglementation différente, comme l’explique un avocat sur MyLawQuestions : en Floride le repas ne peut pas dépasser 40 $, 20 $ dans le Tennessee et 15 $ dans l’Oklahoma, en Californie si ce que le détenu demande est achetable dans une supérette près de la prison, il y a droit.
Aux USA, les traditions changent donc en fonction des États et sont d’application dans chaque prison où la peine de mort est exécutée. Cependant, depuis 2011, le Texas a cessé d’offrir cette dernière possibilité de choix aux détenus et leur sert ce que tous les autres prisonniers mangent ce jour-là. Pourquoi ?