On n'est pas des pigeons

Pourquoi ronfle-t-on ?

Les causes du ronflement

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Ronfler, c’est la ronchopathie, précise le Professeur Fabrizio Bucella. Ce sont des troubles respiratoires (qui se traduisent par des bruits) de certains dormeurs pendant la nuit. Au-delà de 40 ans, 60 % des hommes et 40 % des femmes ronflent épisodiquement. Chez les jeunes enfants, ce n’est pas courant.

© Getty Images

Est-ce grave ? Pas vraiment. Seulement 25 % des hommes et 15 % des femmes souffrent d’un ronflement pathologique : la ronchopathie chronique.

Avant de parler des remèdes, voyons pourquoi on ronfle

Because la tuyauterie est bouchée, comme pour l’évier de la cuisine. Normalement, l’air s’engouffre dans la bouche ou le nez, puis passe par le pharynx situé à l’arrière du nez. De là, il file dans le larynx, la trachée et enfin les poumons. Le point faible, c'est le pharynx. La paroi du pharynx est membraneuse, donc souple. Elle est maintenue " ouverte " par des muscles dilateurs. Or quand on dort, les muscles dilateurs se relâchent. Ils ne se dilatent pas. Logique. La gorge devient plus étroite et si elle devient trop étroite, c’est comme l’évier bouché. L’air passe plus difficilement. Se produit alors le ronflement, c’est-à-dire du bruit.

Le ronfleur peut produire jusqu’à 100 dB (= decibels) de bruit. C’est une catastrophe ! 100 dB, cela équivaut au bruit d'un camion juste à côté des oreilles !

Le bruit de vibration produit l’est simplement par la vibration des tissus adipeux ! Comme dans un mirliton, le bruit est produit par la vibration d’une petite hanche, comme une clarinette.

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Que valent les traitement en vente libre ?

Le Professeur Bucella en a testé quelques-uns lui-même, étant sujet à des apnées du sommeil et ronflant un peu (pas beaucoup). Rien n’a fonctionné pour lui.

Ces conclusions ont été validées depuis de longues années par les associations de consommateurs, notamment Que choisir en France. 

Existe-t-il des remèdes vraiment utiles ?

Oui, il en existe deux principaux.

Remède 1 – Thérapie positionnelle.

On peut essayer ladite thérapie positionnelle. Elle consiste à vous empêcher de dormir sur le dos. En gros, on cale un gênant dans le dos (cela peut-être une balle de tennis au moyen d’une ceinture). Lorsqu’on se mettra sur le dos pendant le sommeil, on se réveillera, car on est gêné par le gênant. On se tourne alors sur le côté. Au bout de quelques nuits, l’organisme a compris l’astuce et ne se met plus sur le dos.

 

Remède 2.

L’autre remède simple est de relever l’appui de la tête, afin d’éviter l’écrasement du pharynx. Si on possède un sommier avec tête mobile, on peut relever le haut du sommier. Sinon, on se procure un deuxième coussin. Les rois de France qui dormaient presque debout, coincés et calés avec tout un tas de coussins, avaient trouvé la bonne astuce.

Retrouvez "On n’est pas des pigeons" du lundi au vendredi à 18h30 sur la Une et en replay sur Auvio.

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