La protection apportée par la vaccination reste essentielle pour les personnes âgées et/ou avec comorbidité, et ce même depuis l’émergence du variant Omicron : c’est une des conclusions d’une étude qui vient d’être publiée en "preprint", et donc non encore évaluée par les pairs. Ce n’est pas la première du genre, mais celle-ci a l’avantage d’avoir été effectuée près de nous, et de porter sur un nombre important de cas : il s’agit en effet de près de 150.000 cas passés au crible par Santé Publique France entre le 6 décembre et le 7 janvier, et qui examinaient la gravité des infections selon le variant, Omicron ou Delta.
L’étude confirme la moindre sévérité d’Omicron, mais souligne que les personnes âgées continuent à présenter un risque important d’hospitalisation si elles ne sont pas vaccinées, même si le risque est beaucoup plus faible qu’avec Delta.
Des différences importantes selon l’âge
149.064 cas ont été inclus dans l’étude, et le risque a été ajusté en fonction de l’âge, du sexe, du statut vaccinal, de la présence d’une comorbidité et de la région de résidence. Dans toutes les tranches d’âge, comme ça avait été le cas en Afrique du Sud, le risque d’événement grave était plus faible chez les cas Omicron que chez les cas Delta.