Parmi les autres points clés de ce premier baromètre de la désinformation, il y a la capacité du public à pouvoir faire le tri entre les vraies et les fausses informations. Comment les personnes interrogées s’estiment-elles en mesure de "débunker" ou "débusquer" ces "fake news" ?
Il apparaît que seulement la moitié des francophones (51%) affirment pouvoir reconnaître une fake news. C’est encore un peu moins (44%) côté néerlandophone avec seulement 6% d’entre eux qui affirment être certains de reconnaître de fausses informations contre 38% d’entre eux qui se disent plutôt certains de pouvoir les identifier.
En général, les utilisateurs interrogés vérifient s’ils peuvent retrouver l’information via d’autres sources, si les faits sont vérifiables ailleurs (notamment via des articles de fact checking) ou s’ils arrivent à identifier les sources émettrices du message.
Dans 25% des cas, les personnes interrogées indiquent qu’ils vérifient l’information auprès d’amis, de leur famille ou de collègues alors qu’un répondant sur huit signale ne rien faire quand il est confronté à de la désinformation.
Environ trois répondants sur quatre (73% côté francophone, 75% côté flamand) indiquent qu’ils ne partagent des informations sur les réseaux sociaux que lorsqu’ils sont certains que l’information est exacte, qu’elle provient d’une source digne de confiance ou en signalant, le cas échéant, qu’il s’agit de désinformation.