Briguer la présidence d’un parti politique ou tenter de conserver son mandat à la tête de celui-ci : un rude combat où tous les coups (ou presque) sont permis. Chez DéFI, François De Smet, qui sollicite une nouvelle fois le soutien des militants avec une élection prévue le 4 décembre prochain, vient de sortir la sulfateuse dans un post Facebook. Le président des amarantes attaque ses deux adversaires, sans jamais les nommer.
Il y a des limites à ce qui est acceptable
"Je ne suis pas du genre à me plaindre. Je prends en général sur moi", écrit-il en préambule. "Mais il y a des limites à ce qui est acceptable dans une campagne interne. Passer trois semaines à téléphoner à chaque membre, un à un. Au point de ne plus faire que cela et de ne plus participer à aucune réunion, rien. Ne jamais parler de son propre programme. Ne faire que dénigrer son adversaire, avec toujours les mêmes mensonges. Parier que l’addition des petites colères, amertumes et frustrations suffira à vous faire roi. Ne jamais parler de fond. C’est tout ce que je déteste en politique."
Une salve adressée à qui ? Pascal Goergen, le candidat wallon à la présidence ? Michaël Vossaert, député régional, le candidat bruxellois ? En tout cas, pour François De Smet, issu de la société civile avant d’être propulsé président de parti, "ça ne paiera pas. Je connais mieux ce parti et ses militants que l’on croit", écrit-il en conclusion.