Présidentielle française 2022 : une dernière bataille pour un ultime jour de campagne

Emmanuel Macron s’est rendu à Figeac, dans le Lot, département qui avait voté massivement pour lui lors du précédent scrutin présidentiel il y a cinq ans. Il était attendu pour 15 heures sur la place Carnot, en plein centre-ville. Une foule de 500 militants étaient présents pour écouter le dernier discours de campagne du candidat président.

En retard, le président sortant a tout de même pris le temps de saluer, serrer la main et faire la bise à ceux qui s’étaient massés pour l’attendre.

"La France est un bloc" fait de la diversité de ses territoires, a-t-il affirmé au début de son discours. Il a mis l’accent sur la revitalisation économique des territoires, et a annoncé vouloir continuer sur cette lancée en cas de réélection, surtout pour les zones rurales. Il a d’ailleurs énoncé ses engagements pour les cinq prochaines années en ce qui concerne les ruralités.

Il veut investir dans les infrastructures des transports et de communication, entre autres en rouvrant les vieilles lignes de chemin de fer et en développant internet et la fibre. Il veut aussi "continuer à remettre des services publics", et améliorer la sécurité. Pour cela, il compte ouvrir 200 nouveaux postes de gendarmerie dans les campagnes, et créer 8500 postes pour le personnel de justice.

Le 24 avril est un référendum pour ou contre la fidélité à nos valeurs

Le chef d’Etat est ensuite passé aux Ephad et aux soins de santé, dans lesquels il veut continuer à investir. Après avoir fait applaudir le personnel soignant et "les paysans qui nous ont nourris pendant la crise", il conclut son discours en demandant à ses spectateurs de rester mobilisés, et de continuer à se battre pour convaincre. "Le 24 avril est un référendum pour ou contre la fidélité à nos valeurs." "Nous le ferons ensemble."

La candidate du Rassemblement National a tenu son dernier meeting jeudi soir dans le Pas-de-Calais, à Arras, où elle est arrivée en tête lors du premier tour. Dimanche, "La question sera finalement assez simple : Macron ou la France ? " a-t-elle lancé dans son discours, qui a pris des airs "anti-Macron ". De son côté, elle a promis d’être "la présidente du respect des Français".

Elle était au marché d’Etaples le vendredi matin vers 11 heures, pour un dernier bain de foule. Elle en a profité pour critiquer la politique des retraites de son opposant. Avec son projet de repousser l’âge du départ à la retraite à 65 ans, "les Français vont en prendre pour perpèt"

Elle a continué son chemin à Berck, où elle a rendu visite à des soignants.

 

C’est donc sur une bataille de proximité que s’est terminée la campagne présidentielle, avec, comme armes, les selfies, les bises et les serrages de mains.