Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, interrogé à la Chambre mercredi, a refusé de dévoiler ses raisons d'interjeter appel contre la décision du juge des référés concernant les fouilles à nu des accusés détenus au procès des attentats de Bruxelles.
Après le débat sur les boxes des accusés, c'est à présent la question des fouilles, durant le transfert quotidien des prisonniers vers le Justitia depuis la prison de Haren, qui parasite le procès devant la cour d'assises de Bruxelles.
Le 29 décembre, le tribunal civil de Bruxelles siégeant en référé a interdit les fouilles à nu systématiques et non motivées, au motif qu'elles violent la Convention européenne des Droits de l'Homme. Une semaine plus tard, le ministre chargeait le SPF Justice de faire appel de cette décision.