Les avocats des accusés détenus au procès des attentats à Bruxelles ont demandé devant le tribunal civil en référé, que les fouilles à nu de leurs clients soient motivées et notifiées au préalable, au cas par cas.
"Il faut individualiser ces mesures et dire, chaque jour, en quoi il y a un danger potentiel si on ne procède pas à cette fouille", a plaidé Me Delphine Paci, l’avocate de Salah Abdeslam. "Une fouille corporelle intégrale est une mesure exceptionnelle. Il faut que ce soit indispensable. Ce sont des sévices prohibés, constitutifs de traitement inhumain et dégradant, en vertu de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme."