Le hall des départs de l’aéroport de Zaventem ressemblait à une "scène de guerre", a décrit jeudi matin un inspecteur du laboratoire de la police scientifique et technique au procès des attentats à Bruxelles. "Certains de mes collègues étaient en état de choc, car c’était une situation inédite."
Arrivés sur les lieux peu après 09h00, les équipes du laboratoire se retrouvent face à "une situation totalement chaotique où il n’y a aucune structure ou coordination", a expliqué l’inspecteur. "Nous avons essayé de nous organiser mais c’était très compliqué car le réseau mobile était saturé, tout comme le réseau Astrid, qui sert pour la communication des services d’urgence."