Salah Abdeslam a profité de la mention de son casier judiciaire, lors de son interrogatoire par la présidente de la cour d’assises de Bruxelles, Laurence Massart, pour s’exprimer sur son implication dans les attentats du 22 mars 2016. "Ma présence dans ce box est une injustice", s’est insurgé l’accusé. "Je n’ai pas participé à ces faits-là. Le projet d’attaques à Bruxelles a démarré après mon arrestation et la diffusion de la photo des frères El Bakraoui. Moi, j’étais en prison et au courant de rien."
En préambule, le trentenaire avait répondu non aux trois questions concernant la reconnaissance d’une quelconque culpabilité pour les attaques commises à Zaventem et à Maelbeek et pour sa participation à un groupe terroriste. L’homme s’est montré expansif sur sa famille, portant aux nues une mère "courageuse", qui lui a donné une "bonne éducation" et un père "admirable, cultivé, réservé" et qui n’a "jamais levé la main sur moi".