Son parcours : Né de parents syro-palestiniens, le jeune garçon grandit en Suède dans le quartier de Rosengard, à forte densité d’immigrés. Très sportif, il se distingue au football. Il termine ses études secondaires et suit une formation en construction. Il travaille ensuite pour la ville de Malmö. Il ne manifeste alors aucun signe de radicalisation. Son casier judiciaire est vierge. En 2013, il se radicalise sur internet. En 2014, alors âgé de 22 ans, il part en Syrie. "Je suis parti dans l’intention d’aider car la famille de mon père habite en Syrie et en voyant ce qui se passait là-bas aux infos, j’ai eu envie d’aller les voir. Par la suite, j’ai rejoint les rangs de l’Etat Islamique pour faire la guerre car c’était plus simple de combattre pour eux". Il apparaît notamment sur la vidéo de l’exécution d’un pilote jordanien capturé par le groupe terroriste état islamique et brûlé vif. Il quitte la Syrie en septembre 2015 et est pris en charge par Salah Abdeslam qui l’emmène à la planque de la rue du Fort à Charleroi. Le 13 novembre 2015, jour des attentats de Paris, il se rend à Schipol aux Pays-bas avec Sofien Ayari mais tous deux rentrent ensuite à Bruxelles. Dans l’ordinateur retrouvé rue Max Roos se trouve un dossier "13 novembre" contenant des sous-dossiers baptisés "Groupe Omar", "Groupe français", "Groupe iraquiens", "Groupe métro" et groupe "Schiphol".
Son rôle dans les attentats de Bruxelles : L’ex combattant de Daesh était, lui aussi, prévu dans les attaques du 22 mars. Ce matin-là, à 8h19, il quitte la planque de l’avenue des casernes avec Khalid El Bakraoui. Ce dernier s’engouffre dans la station de métro Pétillon en vue de se faire exploser. Osama Krayem, lui, fait demi-tour. Il rentre à l’appartement d'Etterbeek où il verse tout le TATP dans la toilette. Il est arrêté le 9 avril 2016.
Son ADN est retrouvé dans la majorité des caches du groupe. N’étant pas connu des services de police belges, il sortait régulièrement faire des courses pour ravitailler le commando. Il avait également acheté des objets qui sont en liaison étroite avec la fabrication du TATP ainsi que les sacs à dos qui permettront de transporter les charges explosives.