Monde

Prolongation du nucléaire en Belgique : la Rhénanie du Nord-Westphalie, inquiète, demande une analyse approfondie

Vue de Huy et de la centrale de Tihange, et vue d’Aix-la-Chapelle (illustration)

© BELGA

Le länder de Rhénanie du Nord-Westphalie, frontalier avec la Belgique, a exprimé dimanche son inquiétude après la décision du gouvernement belge de prolonger de dix ans la vie des réacteurs nucléaires de Doel 4 et Tihange 3.

Le ministère de l’Economie et de l’Energie du länder a ainsi demandé une analyse de sécurité approfondie des deux réacteurs concernés.

"C’est à la Belgique de décider de son approvisionnement énergétique", a commenté le ministère, "mais il faut également tenir compte des exigences de sécurité, et aussi des préoccupations des pays voisins".

La région appelle dès lors à "la transparence" et "la conduite d’une vaste étude transfrontalière sur les impacts environnementaux et l’usage des standards élevés de sécurité".

 

Reportage JT du 19 mars :

Aix-la-Chapelle proche de Tihange

Depuis des années déjà, inquiets de l’état de vétusté de la centrale de Tihange, la ville d’Aix-la-Chapelle, située à quelque 80 km de la centrale wallonne, et le länder de Rhénanie du Nord-Westphalie réclament l’arrêt de Tihange.

Samedi, la ministre allemande de l’Environnement, Steffi Lemke (Die Grünen), avait déjà dénoncé publiquement la décision de la Belgique de prolonger la vie des deux réacteurs nucléaires.

Suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima (Japon) en 2011, l’Allemagne avait décidé de sortir de l’énergie nucléaire.

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