Le cunnilingus est l'équivalent féminin de la fellation. Ce baiser érotique peut aussi mener la femme à l'orgasme. Mais comment pratiquer un cunni dans les régles de l'art ? Réponse avec Alexandra Hubin, sexologue référente de l'émission "La Grande Forme".
Le cunnilingus - ou cunni de son petit nom - consiste à lécher la vulve de sa partenaire. Le plus souvent, il est intégré dans les préliminaires mais il peut également se suffire à lui-même, on peut faire monter l'excitation jusqu'à l'orgasme. C'est d'ailleurs le meilleur moyen de faire atteindre l’orgasme à une femme. Statistiquement parlant, c’est vrai que ces caresses humides, douces et sensuelles réalisées avec la langue ont un très grand potentiel. Mais attention de ne pas tomber dans le piège de l’orgasme à tout prix… c’est la meilleure façon de passer à côté alors que l'idée est de lâcher prise et de se laisser envahir par le plaisir souligne notre experte.
Le cunni, chacun son avis
Nombreuses sont celles qui plébiscitent un cunni car c'est jouissif mais l'envie peut ne pas être là, peut varier également avec le temps, avec un autre partenaire, etc. Mais si on ne le ressent pas, il ne faut jamais se forcer, toujours suivre la logique du consentement. Cependant, inutile de se fermer en se disant qu'on n'aimera jamais non plus car les envies peuvent évoluer.
Certaines femmes font parfois un blocage avec le cunnilingus car elles ont le sentiment d'être sales et comme on n'est plus dans un moment de partage mais dans une dynamique autocentrée, ça peut gêner certaines femmes. D'autres n'ont pas une relation positive avec leur sexe, elles ne le trouvent pas très beau, ont peur d'avoir une mauvaise odeur ou un mauvais goût et ça n'aide pas à lâcher prise.
Il est important à souligner que du côté des partenaires, tous n'aiment pas forcément le faire non plus explique Alexandre Hubin. La plupart des partenaires apprécient le cunnilingus car c'est :
- Un cadeau
- Une vue imprenable sur l’intimité
- Très excitant de voir le plaisir offert
Mais certains n’aiment pas pour une question de goût mais également par peur de fragiliser la qualité de l’érection car pendant ce genre d'acte, il n'y a aucune stimulation directe sur le sexe de l'autre.