Après la découverte de délits présumés de corruption au sein du Parlement européen, la procédure de levée de l’immunité parlementaire du Belge Marc Tarabella et de l’Italien Andrea Cozzolino, du groupe des socialistes et démocrates (S&D), tous deux soupçonnés d’être impliqués dans le scandale, est lancée ce 16 janvier.
Une procédure qui risque de s’inscrire dans le temps puisqu’elle "exige un débat contradictoire", souligne l’eurodéputé Philippe Lamberts au micro de Thomas Gadisseux sur Matin Première.
Pour autant, ce dernier estime que le débat devrait être "facilité par le fait que les deux intéressés sont d’accord avec la levée de leur immunité". S’il ne devrait donc pas y avoir de retard dans la procédure, le coprésident du groupe des Verts insiste : "il faut respecter l’État de droit. Nous sommes une institution législative, nous avons des procédures à suivre. Le but n’est pas de ralentir le travail de la justice, mais bien d’assurer que les droits de la défense sont respectés".