Levées d’immunité, interpellations, inculpations. Le Qatargate a fortement secoué le Parlement européen. Plusieurs de ses membres sont soupçonnés d’avoir participé à un vaste réseau de corruption au profit du Qatar et du Maroc.
Mais l’enquête lancée par la justice belge provoque également des remous au sein du mouvement syndical international. À cause d’un homme : Luca Visentini. Moins d’un mois avant le Qatargate, l’Italien avait pris la tête de Confédération syndicale internationale (CSI), une organisation dans laquelle on retrouve les grands syndicats belges et qui dit représenter 200 millions de travailleurs dans le monde.