Une protection robuste des lanceurs d’alerte au Parlement européen aurait peut-être pu prévenir la corruption alléguée au sein de cette institution, dont le personnel (fonctionnaires et assistants) est le moins bien protégé à cet égard parmi les institutions de l’UE, a affirmé jeudi l’ONG Transparency International EU, entendue en commission spéciale du Parlement européen sur le "Qatargate".
Les règles de protection sur les lanceurs d’alerte, votées par le Parlement européen lui-même, ne sont pas suffisamment mises en œuvre par les institutions, agences et organes de l’UE, et le Parlement est l’institution qui les respecte le moins, a affirmé Nick Aiossa, directeur adjoint de Transparency International EU, devant les eurodéputés.