Autre eurodéputé à faire l’objet d’une demande de levée de son immunité parlementaire, l’italien Andrea Cozzolino. Contrairement à Marc Tarabella, lui était bien présent aujourd’hui pour être entendu par les membres de la commission des affaires juridiques. Et lui aussi conteste toute forme de corruption dans son chef, comme l’indique la déclaration qu’il a faite ce matin à Bruxelles devant le Parlement européen :
"J’ai adressé au juge Michel Claise une requête formelle dans laquelle, tout en rappelant que je n’étais pas impliqué personnellement dans le Qatargate, j’affirmais vouloir être entendu sur les faits révélés dans la presse, même si je devais renoncer aux garanties de l’immunité parlementaire […]. Je tiens à vous rapporter des faits connus et vérifiables qui, en eux-mêmes, témoignent au-delà de tout doute raisonnable de ce que je suis totalement étranger au soi-disant Qatargate".
Et Andrea Cozzolino n’en reste pas là. Dans un argumentaire relativement détaillé, il justifie ses positions, notamment lors de la fameuse audition d’Ali ben Samikh Al-Marri, le ministre qatari du travail, le 14 novembre dernier, en sous-commission des droits de l’homme, commission présidée par Marie Arena, elle aussi citée dans ce dossier, et à laquelle participait Marc Tarabella :
"Je suis intervenu pour poser à notre invité des questions précises et en aucun cas complaisantes, concernant certaines informations sur les conditions de travail au Qatar et les niveaux de salaire".