Politique

Qatargate : Marie Arena n’a strictement rien à voir avec cette affaire, selon Panzeri

Panzeri : L inculpé collabore avec la Justice

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Par D. V. Ossel sur la base d'une interview menée par Nathalie Maleux

"Une des raisons pour lesquelles Monsieur Panzeri avait envie de s’exprimer, c’est parce qu’il sait qu’il a trahi la confiance de certaines personnes et Marie Arena en fait partie, explique Me Laurent Kennes, avocat de Pier Antonio Panzeri, sur le plateau du Journal télévisé de la RTBF. Il estime que c’est quelqu’un de très droit, qui n’aurait pas dû être accusée comme c’est le cas ici. Il citera son nom pour dire qu’elle n’a strictement rien à voir et qu’il n’aurait jamais osé lui proposer quoique ce soit."

L’ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, qui fait figure de personnage central du scandale Qatargate, a reconnu avoir participé à une organisation criminelle, en avoir été un dirigeant, et avoir été un corrupteur actif. Il a signé un accord de repenti, annonce le parquet fédéral.

En échange d’une peine limitée (5 ans de prison avec sursis pour la partie excédant un an, une amende de 80.000 euros et une confiscation sur ses avoirs d’un million d’euros), M. Panzeri va devoir se mettre à table, mais il ne mouillera donc pas Marie Arena.

No comment sur Marc Tarabella

Concernant les accusations contre l’eurodéputé Marc Tarabella (l’Echo rapporte que Pier Antonio Panzeri a affirmé lui avoir remis 120.000 euros en liquide pour son aide dans les dossiers liés au Qatar), Me Kennes ne souhaite pas s’exprimer. "L’information provient d’une fuite, dit-il. Nous ne pouvons pas communiquer sur le dossier qui est à l’instruction, cela fait partie de l’accord. Il est désolant qu’il y ait des fuites qui évoquent le nom de personne qui n’ont même pas encore été entendues."

Le Parlement européen a demandé la levée de l’immunité de Marc Tarabella, dont le domicile a été perquisitionné le 10 décembre.

Sur les motivations qui ont poussé Pier Antonio Panzeri à signer cet accord, l'avocat précise : "Le risque pénal est de 10 ans maximum, le minimum, c'est un an. On est donc entre les deux. [Par ailleurs], il a envie de parler, de déballer. Il est vulnérable, il est détenu, il est en dépression. Dans cette situation, il veut voir le bout du tunnel, ce n'est peut-être pas un accord extraordinaire mais il sait à quoi s’en tenir."

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