La crise sociale se poursuit en Belgique. Après avoir mis en place un tarif social pour aider les personnes les plus précarisées, le gouvernement promet par exemple à une partie de la classe moyenne également en difficulté un tarif social élargi.
En parallèle, les autorités se questionnent sur un éventuel blocage des prix de l’énergie au niveau européen et multiplient les indexations des salaires automatiques à mesure que l’inflation augmente. Au 1er janvier 2023 d’ailleurs, l’indexation des salaires devrait être supérieure à 10%.
Mais malgré cela, les Belges étouffent. La population estime d’un côté ne pas pouvoir subvenir à ses besoins malgré les hausses de salaire. Et les entreprises en revanche, craignent les faillites et les pertes d’emplois. Pour certains, travailler coûte même plus cher que de ne rien faire.
Comment a évolué le pouvoir d’achat des Belges cette dernière année ? L’indexation des salaires est-elle indispensable ? Des faillites sont-elles à craindre en Belgique ?
Pour en débattre, Sacha Daout reçoit Thierry Bodson (président de la FGTB), Marie-Hélène Ska (secrétaire générale de la CSC), Pierre-Yves Dermagne (PS) (vice-Premier ministre et ministre de l’Economie), Adrien Dolimont (MR) (ministre wallon du Budget), Clarisse Ramackers (directrice générale d’Agoria Wallonie) et Ludivine de Magnanville (présidente de la Fédération Horeca Bruxelles).
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