Dans "Complètement Foot", David Houdret, Pascal Scimè et Joachim Mununga ont préfacé le match phare de la troisième journée de cette Coupe du Monde 2022 au Qatar, qui opposera les champions du monde en titre, la France, à l'Australie. Que peut-on attendre de cette rencontre ?
Les Bleus face à eux-mêmes
Ce mardi, les champions du monde en titre, la France, entament leur Coupe du Monde face à l'Australie.
"Dire qu'il s'agit d'un match important mais pas décisif pour Deschamps est une manière habile de se retirer la pression", commence Joachim Mununga. Il poursuit, "ils vont devoir bien démarrer ce tournoi, il ne faudra pas prendre en compte le niveau de l'Australie je pense. Ils vont jouer contre eux-mêmes et c'est de ça qu'ils doivent se méfier. Ne pas tomber dans la facilité." Il termine son intervention, sur la qualité toujours présente mais la fébrilité émotionnelle. "Pogba, Kanté et Benzema sont des joueurs forts émotionnellement, la jeunesse peut être un peu moins stable et c'est peut-être pour cette raison qu'elle n'ira pas au bout."
Du côté de Pascal Scimè, cette rencontre sera l'occasion de répondre aux nombreuses interrogations qui pèsent sur les hommes de Didier Deschamps. "Il a dû laisser une deuxième équipe qui était sûrement son équipe type à la maison avec des joueurs comme Pogba, Kanté, Benzema ou encore Maignan. Pour le moment, la chance à Dédé ne se vérifie pas." Il parle ensuite des forces des Bleus. "Certains ne sont pas en forme et d'autres ont explosé comme Adrien Rabiot devenu cadre à la Juventus. Il est l'un des meilleurs sur cette saison. Devant, la puissance offensive ne se discute pas, on est quasiment sur le quatuor offensif de 2018. Giroud aura soif de revanche, lui qui n'avait pas marqué de but en 2018. Il n'est qu'à trois buts du record de Thierry Henry." Notre journaliste continue sur les faiblesses qui pourraient se concentrer dans la défense. "Elle pose problème, on va passer sur une défense à 4 avec Konaté, qui n'a que deux sélections, pour remplacer Varane s'il n'est pas rétablit et Upamecano qui n'a que sept sélections." Il termine sur la malédiction du champion du monde en titre. "4 des 5 derniers champions du monde en titre n'ont pas passé le premier tour. La France a déjà été dans le cas en 2002. Il ne faut pas se rater, mais Deschamps a dit quelque chose de très juste, ce match est important mais pas décisif."