Dans son livre, elle affirme que "l'être vivant n'est pas fait que de chaire quantifiable scientifiquement". Une affirmation forte et qui peut interpelle au premier abord, mais qu'elle explique par sa propre expérience.
Tout commence en 2006, avec un lien fort qui s'établit près de 7 ans après le décès de sa fille.
Le premier chapitre du livre s'intitule d'ailleurs "un flash". Mais que s'est-il donc passé ? "Tout s'est installé" répond Geneviève.
Elle raconte : "Le premier signe que je perçois et dont je ne peux plus avoir de doute c'est ce fameux flash en 2006. Je suis en voiture et je la vois à l'âge auquel elle devrait avoir. C'est très perturbant. Ce flash en l'espace d'une seconde, passe devant mes yeux. Je nous vois nous tenant par la main et face à la mer. Le ciel est bleu, c'est le soleil couchant et il fait très beau. Je me ressens très bien. Je suis dans un état de paix et d'amour indescriptible. J'ai l'impression que je n'ai plus de corps, je ne sens plus mes os, mes articulations. Et (je ressens) une joie de vivre".
Sa première réaction est de se sentir gênée que tout le monde ressente son bonheur alors qu'elle avait perdu un enfant quelques années plus tôt. "J'ai pensé que je rêvais parce que la voir à l'âge qu'elle aurait dû avoir alors qu'elle s'en va bébé, j'ai cru que je devenais dingue" explique-t-elle.
Mais les choses se concrétisent et elle accepte ces signes "anormaux" : "Au fil du temps les choses se mettent en place et j'ai rencontré à l'époque l'abbé Jean Martin. Il m'a fait comprendre que c'était un phénomène similaire à celui des morts imminentes".
Geneviève Dehareng s'est dès lors intéressée à ces signes et décide de les mettre par écrit : "À ce moment-là je ne comprends pas ce qu'il se passe et je prends le petit agenda que j'ai sous la main. J'écris deux pages et pour moi c'était fini. Et puis les signes continuent au fil des années donc je continue à écrire pour moi".
Elle finit toutefois par révéler ces "visions" à certaines personnes de confiance uniquement, n'osant pas encore en parler ouvertement. Elle confie : "C'est très difficile et dérangeant de parler de cette situation".