Tinder, Fruitz, Bumble, Grindr, Badoo… En quelques années, les applications de rencontre ont détrôné les sites et influencent notre recherche de l’âme sœur ou, à tout le moins, de notre futur partenaire. Mais ces applications sont-elles bonnes pour la santé mentale de ses utilisateurs ? Des études et des spécialistes analysent aujourd’hui les dangers de ces applications.
Après un bond impressionnant des inscriptions sur les applications de rencontre ces dernières années et singulièrement lors de la pandémie de Covid, un nouveau phénomène s’installe et touche les utilisateurs de ces outils de rencontre : "le Dating fatigue".
Ce terme exprime la sensation des utilisateurs de perdre son temps sur ces applications. Aux États-Unis, on parle même de "syndrome Starbucks" : "Ces applications donnent l’impression que le nombre de partenaires potentiels est incommensurable", explique Jacques Marquet, sociologue de la famille et du couple à l’UCLouvain. "Dans les rencontres plus traditionnelles, le nombre de partenaire potentiel est limité. Il s’agit des collègues, d’amis, des amis d’amis, bref le cercle est restreint. Mais sur ces applications, elles en font d’ailleurs la pub, il y a des milliers, voire des centaines de milliers de partenaires potentiels "