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Opéra

Quand l’opéra s’appuie sur Mozart pour commenter l’actualité de façon prémonitoire

Qu’est-ce qui fait d’une œuvre un chef-d’œuvre ? Peut-être qu’un chef-d’œuvre parvient à interroger les personnes qui les regardent, et à tisser avec eux une sorte de dialogue intime, que ce soit en 1800, en 1900 ou aujourd’hui. C’est le cas avec Mozart : ces dernières années, deux adaptations de ses œuvres à l’opéra semblent commenter avec prémonition le mouvement Metoo et la guerre en Ukraine.

En 2016 d’abord : un an avant Metoo, Jaco Van Dormael mettait en scène "Don Giovanni" à Liège, une pièce qui traite des relations de l’homme prédateur vis-à-vis des femmes, dans laquelle Don Giovanni court derrière toutes les femmes qu’il parvient à séduire, avant de finir traîné aux enfers.

Et en 2018, l’adaptation par Romeo Castellucci du "Requiem" jouée à la Monnaie a l’air de commenter la guerre en Ukraine avec quatre ans d’avance. Cette dernière œuvre de Mozart écrite sur son lit de mort, est ici revue par l’incroyable metteur en scène italien et propose une grande réflexion autour d’une sorte de ronde de la vie.

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