"Ce sont des produits saisonniers ; les frais d’emballage et de marketing doivent être rentabilisés en 6 semaines ", explique Nicolas Bormans, gérant du Delhaize de Salzinnes. "C’est normal que ce soit un peu plus cher."
Selon Pierre-Alexandre Billiet, CEO du magazine de consommation retail Gondola, quand les produits de grande consommation enfilent leur costume de fête, les prix grimpent. Ce n’est pas uniquement une question de packaging. "Dans un contexte festif, certains produits communs connaissent une dynamique comparable aux produits de luxe. Cela peut se traduire par un prix de vente qui n’a plus grand-chose à voir avec les coûts de fabrication, comme le parfum, par exemple."
Mais c’est éphémère. Une semaine après la Saint-Nicolas, les commerces doivent brader les stocks d’invendus. A moins 50%, les biscuits et chocolats à l’effigie du grand Saint retrouveront un prix un peu plus normal et ils auront toujours le même goût. Peut-être pas la même saveur. C’est ça la magie de Saint-Nicolas.