En une du dernier numéro de l’édition anglaise du magazine GQ, l’actrice Salma Hayek est revenue sur la période des années 90 lorsqu’Hollywood l’empêchait de jouer dans une comédie parce qu’elle était jugée trop sexy pour le genre. Ça a duré 20 ans. Aujourd’hui, elle en rit.
Même si l’actrice a joué dans des comédies romantiques (Fools Rush In et Breaking Up en 1997), elle est devenue malgré elle un sex-symbol. Ce qui lui a valu du harcèlement de la part d'un certain Harvey Weinstein à l'époque du tournage de Frida. Et ce n’est qu’en 2010 avec Grown-Ups qu’elle a eu la chance de jouer dans une comédie classique, grâce, elle le rappelle en interview, à Adam Sandler qui lui a donné la chance d’être drôle :
"J’ai été catalogué pendant longtemps. Toute ma vie, j’ai voulu faire de la comédie et les gens ne voulaient pas me donner de comédies. Je n’ai pas pu décrocher un rôle jusqu’à ce que je rencontre Adam Sandler, qui m’a mis dans une comédie, mais j’avais la quarantaine ! Ils ont dit : ‘Tu es sexy, donc tu n’as pas le droit d’avoir le sens de l’humour'. Non seulement vous n’avez pas le droit d’être intelligent, mais vous n’aviez pas le droit d’être drôle dans les années 90".
Et à la question 'est-ce que ça l’a mise en colère ?', Elle avoue avoir été triste à l’époque, mais maintenant qu' "elle fait tous les genres, elle en rigole !".
À 56 ans, l’actrice mexicano-américano-libanaise est à l’écran dans le nouveau film de Steven Soderbergh Magic Mike’s Last Dance, 3e et dernier volet de la franchise Magic Mike. La femme du milliardaire français François-Henri Pinault raconte le pitch en ces mots : "Plus qu’un film sur une femme plus âgée tombant amoureuse d’un homme plus jeune, il s’agit d’une femme d’âge moyen qui a beaucoup de potentiel et qui en a marre d’être minée toute sa vie".