Franky Vercauteren va connaître un deuxième séjour au sein de l’Union belge. Désigné directeur sportif de l’Union Belge, il va tracer les grandes lignes sportives de la fédération, en prenant du recul par rapport au terrain. Le poste de sélectionneur, il l’a occupé comme intérimaire lors d’un interlude de cinq rencontres. A une époque où le football belge a peut-être touché le fond, il avait essayé de boucher les trous, par amour et respect pour la sélection. Avant de jeter l’éponge, déçu.
Avril 2009, René Vandereycken est limogé de son poste de sélectionneur fédéral. Le tacticien cynique n’avait pas survécu à une campagne de qualification catastrophique pour le Mondial africain. "Ses qualités professionnelles ne sont pas en cause, mais les résultats nous ont amenés à prendre cette décision", avait pudiquement déclaré François De Keersmaecker, le président de l’UB de l’époque. Malgré la demi-finale olympique obtenue par les Espoirs à Pékin un an plus tôt, l’équipe nationale est toujours à la dérive et le poste de sélectionneur ne fait pas rêver.
Devant l’urgence d’expédier les affaires courantes, Vercauteren est désigné entraîneur intérimaire. Celui qui était jusque-là adjoint de Vandereycken a la mission d’emmener la Belgique à la Kirin Cup. Le Japon a convié la Belgique à son tournoi amical annuel, et la fédération ne peut cracher sur les milliers d’euros que rapporte cette invitation. Pour le Bruxellois, il s’agit d’une occasion unique de se mettre en valeur, deux ans après son limogeage d’Anderlecht.