C’est pour cela que la firme NOOSA s’est penchée sur une fibre textile différente, fabriquée à partir de maïs, biosourcée, qui permet un recyclage de 100% en fin de vie. On passe ainsi dans de l’économie circulaire à plus long terme, de manière infinie. Aujourd’hui, cette fibre sert déjà à faire du packaging alimentaire, compostable et biodégradable.
Le projet est très bien accueilli, d’autant plus que les mentalités évoluent vers des solutions plus écoresponsables, souligne Luna Aslan, responsable de projet. Par ailleurs, les régulations européennes et gouvernementales vont imposer, d’ici 2025-2030, un shift vers ce genre de matières.
La plus grande demande émane de l’industrie de l’habillement, mais on voit aussi un grand intérêt à utiliser cette fibre 100% circulaire pour tout ce qui est textile d’intérieur : tapis, rideaux, literie… ou encore pour les vêtements de travail.
"Cela peut vraiment être adapté à n’importe quel textile, étant donné qu’on peut le recycler quel que soit le blend, le mélange. Si on vient le mélanger avec d’autres matériaux, coton, pigments, colle,… notre processus est capable de séparer notre fibre de n’importe quel type de contaminant, et ce, sans perte de propriétés."
NOOSA vise à éduquer le citoyen à consommer moins mais à consommer mieux. Les mentalités changent, surtout dans la jeune génération. Mais il faut un changement systémique.
La firme accompagne aussi les marques vers du monomatériau, de l’écoconception : "On arrivera à un meilleur rendement, à une meilleure qualité de produit recyclé si le produit de base est de meilleure qualité."