C'est vous qui le dites

Que faites-vous d’un proche qui a trop bu chez vous ?

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62% des Wallons n’osent pas dissuader un proche qui a trop bu de reprendre le volant. À quelques jours de la coupe du monde de football et les réunions entre amis qui vont accompagner l’événement, l’AWSR publie une enquête à propos du comportement des Wallons lorsqu’un invité a trop bu et doit reprendre le volant. En plus des 62% qui n’osent pas dissuader de reprendre le volant, il en ressort que 44% ne proposent pas à leurs invités de rester dormir, c’est à lire dans La DH.

Vous faites quoi d’un proche qui a trop bu chez vous ? C’est la question que l’on vous posait ce matin sur "C’est vous qui le dites".

Voici quelques moments forts de l’émission…
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"Il vaut mieux une dispute qu’une vie détruite"

Thierry, un auditeur de Charleroi, est intervenu à ce sujet sur notre antenne : "Il y a 24 ans, j’ai perdu mon meilleur ami. On était en soirée et il avait beaucoup bu. Je lui avais proposé de dormir chez moi, j’ai insisté au point qu’on s’est presque disputé. Il a néanmoins repris le volant et s’est tué à 1 km de chez lui, endormi au volant. Il vaut mieux une dispute qu’une vie détruite. Si vos proches ont bu, insistez pour qu’ils ne reprennent pas le volant. J’aurais dû crever les pneus de sa voiture pour qu’il reste."

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"Il faut prendre les clés"

Depuis Tournai, Philippe partage son avis : "Je ramène les gens qui ont trop bu chez moi. Ce n’est pas facile de faire entendre raison à une personne qui a bu. Deux de mes amis sont morts de cette façon : ils ne se sont pas rendu compte qu’ils étaient trop alcoolisés pour conduire. L’un d’eux a eu un accident mortel à 100 m de chez lui. Il faut prendre les clés, donner du café, etc., mais il faut les empêcher de partir."

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"Je propose toujours de dormir chez moi"

Le débat se termine à Saint-Symphorien avec Roxane : "Une connaissance avait beaucoup bu et avec tout notre groupe d’amis, nous lui avons confisqué les clés. Elle n’était pas contente, elle pestait. Elle est restée quelques heures, ne consommant plus que des softs, et quand elle s’est sentie mieux, elle est rentrée chez elle. Le lendemain, elle nous a remerciés car elle s’est rendu compte qu’elle n’aurait pas pu reprendre la route. Je propose toujours de dormir chez moi quand je vois que mes amis ne sont pas en état."

Nous vous invitons à poursuivre le débat sur notre page Facebook "C’est vous qui le dites" et à revoir l’émission sur Auvio. Nous vous donnons rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 10h30 sur VivaCité et La Une pour trois nouveaux débats.

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